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Le mouvement de la « Startup République » peut-il rendre notre société plus inclusive ?

Président-fondateur du groupe Didaxis-Hiworkers, Guillaume Cairou était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio pour présenter son nouvel ouvrage, STARTUP RÉPUBLIQUE (éditions du Cherche Midi). Décryptage du mouvement collectif qu’il appelle de ses vœux pour réveiller la France et libérer les talents.

Que se passe-t-il en France, qu’est-ce que ce mouvement de la startup république ?

« Nous avons dans l’hexagone des citoyens qui ont envie de faire avancer le pays, de relever des défis, considérant que tout est possible, y compris devenir Président de la République à 39 ans ! Ce mouvement de la STARTUP RÉPUBLIQUE va plus loin que la start-up nation, qui a vocation à comptabiliser le nombre de start-ups.

STARTUP RÉPUBLIQUE, c’est la volonté de porter un message enthousiasmant pour toutes celles et ceux qui souhaitent bouger, avancer, créer, être les entrepreneurs du nouveau monde qui s’ouvre à nous. C’est de se dire que l’on doit bâtir en utilisant la force du modèle start-up, agile, novateur, usant de l’échec comme levier de rebond. ; qu’il faut valoriser la diversité de ceux qui veulent entreprendre. »

Pourquoi portez-vous ce mouvement ?

« Je suis petit-fils de réfugié Serbe. J’ai fait toute ma scolarité au Val Fourré. Ma mère est ouvrière et vient de prendre sa retraite.  J’aurai pu avoir une autre trajectoire que celle d’un entrepreneur. J’ai appris par moi-même, je suis autodidacte. J’ai monté ma première start-up au collège, en reprenant la coopérative scolaire. J’ai créé plusieurs points de vente, et nous profitions de cette coopérative pour financer les voyages de fin d’année des plus démunis. Et finalement, je me suis aperçu que 15 ans après avoir créé Didaxis-Hiworkers, qui gère aujourd’hui près de 10 000 travailleurs indépendants, je n’ai fait ni plus ni moins que ce que j’avais déjà fait à Mantes-la-Jolie quand j’étais plus jeune. »

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