Startup République : le mouvement

Découvrir l’appel à une plus grande mixité sociale des startups

L’année 2017 a enregistré 591 000 créations d’entreprises en France, soit 7 % de plus qu’en 2016. Un chiffre réjouissant qui démontre que les Français n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Les startups, ces jeunes pousses de l’économie, sont d’ailleurs nombreuses à éclore dans l’Hexagone. Une chance et une formidable opportunité pour notre économie, pour l’emploi et pour notre société. Aussi, Guillaume Cairou lance l’appel de la Startup République. Un appel qui enjoint les citoyens, les étudiants, les enseignants, les fonctionnaires, les experts, les dirigeants d’entreprise et les responsables politiques à s’engager ensemble pour que tous, y compris les moins défavorisés, puissent faire grandir leurs idées entrepreneuriales.

Le mouvement Startup République, c'est quoi ?

Le mouvement Startup République est avant tout un état d’esprit ouvert à un large spectre de profils, qui s’inscrit dans une dynamique d’action. Parce que c’est de l’action que naît la richesse et que, si les conditions s’y prêtent, le leitmotiv « tous entrepreneurs » peut devenir une réalité. 

Accompagner

Protéger

Apprendre

Accompagner tous ceux qui veulent créer

L’esprit entrepreneurial se caractérise par le goût du risque, l’esprit d’initiative, la force de conviction et la pugnacité. L’entrepreneur startuper ajoute à ces caractéristiques sa capacité à appréhender le changement, à y repérer des opportunités de développement et à en faire émerger quelque chose de nouveau. 

Pressentir l’émergence d’un besoin et y répondre, inventer de nouveaux modes de consommation… bref, être en rupture par rapport au monde et à l’économie d’hier pour construire les modèles de demain impose d’être certes visionnaire, mais également souple et résistant. Aussi, Startup République en appelle aux startupers d’hier qui ont réussi pour accompagner et mentorer tous celles et ceux qui osent, qu’ils soient jeunes ou seniors, diplômés ou non, urbains ou ruraux. Pour promouvoir la création de startups, Startup République propose de développer deux dispositifs :

  • un Startup Store, réunissant toutes les ressources utiles à un créateur ;
  • un écosystème adapté,en association avec les collectivités territoriales.

Protéger tous ceux qui veulent créer

Les startups ont également modifié le rapport qu’entretenaient les entreprises à l’argent. Elles se sont créées avec de faibles capitaux, libérant les startupers de l’obligation d’une garantie bancaire ou hypothécaire. Puis, une fois l’idée devenue réalité entrepreneuriale, le créateur ouvre son tour de table à des investisseurs. Le modèle startup permet ainsi à tous de se lancer, indifférant au niveau d’étude, aux origines sociales ou au lieu de résidence. Seule compte la rencontre de l’idée avec son marché.

Mais un porteur de projet a besoin de temps pour tester son idée. L’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise est trop limitative et pas assez incitative. Startup République propose donc de créer un congé spécial, rémunéré pendant trois à six mois et ouvert à tous : salariés, indépendants et personnes sans emploi. Pour compléter le dispositif, pour que ceux qui veulent créer une startup ne soient pas freinés par peur d’un manque de protection sociale, Startup République propose de déployer un système de couverture sociale calqué sur celui des salariés, pendant une durée déterminée.

Apprendre au plus grand nombre à créer

Selon l’indice entrepreneurial français, mis en place par l’Observatoire de l’Agence France Entrepreneur, les jeunes sont très attirés l’entrepreneuriat, avec 36 % des moins de 30 ans qui se déclarent dans une dynamique entrepreneuriale.

Afin de favoriser cette tendance, Startup République propose d’associer le système éducatif à cette dynamique en déployant des actions de sensibilisation et de formation à l’esprit d’entreprendre en milieux scolaire, dès les classes primaires et jusque dans l’enseignement supérieur. À ce titre, l’exemple suédois avec ses créations de mini-entreprises dès le primaire, pourrait être un modèle à étudier et à dupliquer. Puis, à partir de bac +2, une filière publique spécifique « entrepreneuriat » pourrait être imaginée, avec pour vocation la création, par ses diplômés, d’entreprises et de startups.

Favoriser la multiplication de startups, c’est permettre à un nombre croissant de concitoyens de se prendre en main. Le mouvement Startup République incarne cette volonté, qui marie l’idéal républicain à une économie ouverte à tous, pour redonner un avenir et un sens commun à notre société. Acheter le livre de Guillaume Cairou

 

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